31 réflexions sur “Ligne (s)

  1. L’escargot se déplace

    dans une continue

    création de son corps

    s’invente et se rejoint.

    Il glisse avec aisance

    dans le tunnel sans fin

    de son identité.

    On le dit peu rapide,

    sans voir que le précède

    son image future

    et qu’il avait en lui

    la route qu’il emprunte

    Alexandre Toursky (Loin de l’étang, 1971)

    in Le Livre d’or des poètes, Georges Jean, Seghers, Tome 2

    Mais cé quoi la vie est-ce ?
    N-L

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      • En raison de sa lenteur, l’escargot a traditionnellement été considéré comme un symbole de la patience.
        Dans la culture judéo-chrétienne, il a souvent été considéré comme une manifestation du péché mortel de paresse49. Le psaume 58, 9 fait allusion à l’escargot visqueux50.
        Les escargots ont été largement notés et utilisés dans la divination. Le poète grec Hésiode a écrit que les escargots manifestaient le temps de la récolte par l’escalade des tiges, tandis que le Dieu de la lune des Aztèques Tecciztecatl portait une coquille d’escargot sur son dos.
        Cela symbolise la renaissance, l’escargot penchant apparaissant et disparaissant était analogique avec la lune. Plus récemment, Carl Jung a noté que l’escargot est la représentation de soi dans les rêves.
        En psychologie, l’intérieur doux de l’escargot est analogue à l’inconscient, comme la coquille est la conscience
        (Wikipédia)

        J’aime le symbole qu’il représente, il est la base de ce que je retiens du concept de vie. Et son silence est un exemple de vertu. Au moins voilà un baveux qui ne dit de mal de personne…Ici, où il est roi, bien des gens lui ressemblent à bien des égards.

        Egard, comme j’aime ce mot !
        Tiens j’en baptise un de ce nom dans ton écurie. Celui dont le blanc de la coquille fera monter le brillant des ocres de sa façade. Ce sera mon favori !
        N-L

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  2. L’égyptienne

    Où tu sombres, la profondeur n’est plus.

    Il a suffi que j’emporte ton souffle dans un roseau

    Four qu’une graine au désert éclatât sous mon talon.

    Tout est venu d’un coup dont il ne reste rien.
    Rien que la marque sur ma porte
    Des mains brûlées de l’embaumeur.

    Jacques Dupin

    A force de faire des alluvions, la récolte s’est engloutie et la pirogue croule sous le poids d’une attente qui n’accouche pas. Perdu dans les zoos, le sauvage toutou repousse l’instant du susucre tendu.

    Il Gyzeh, érigé sur sa base, le caillou

    Quoi de 9 ?

    A m’en croire, ce sera le dernier à appuyer le vélo contre le flanc de la mer.

    Niala-Loisobleu – 7 Septembre 2017

    Ainsi parlais-je en ce matin dans l’ombre de Zarathoustra, abandonné dans une cataracte d’un Nil y est plus pour personne…Le poids de la montée sans doute disproportionné par rapport à la densité de l’écho général. Mais si l’on vide ses poches comme on déleste, alors l’envol peut se poursuivre hors des turbulences.
    Ce qui fut ! Et ce par l’arrivée de ta ligne de départ mon Idéelle. Escarres go, ouste déménagez !!!

    J’entendis la voie du vélo me dire de ne pas l’appuyer au flanc de la mer.
    « Du caillou, me dit-il, donne-moi encore de ta poche, elle est plaine, du 9 nous pousserons plus loin le beau voyage au-dessus des turpitudes terrestres ! »

    Tout tremblant de ce qui me cogne au coeur, m’apparut simplement l’espoir dans toute sa force. Son irrépressible besoin de gagner la course, sans vouloir de prix, de médailles, juste l’immense récompense d’aimer aimer.
    L’air marche, nage et vole, un poumon en fête d’un arbre.

    N-L – 07/09/17

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