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Francis Cabrel – Encore et encore
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D’abord vos corps qui se séparent
T’es seule dans la lumière des phares
T’entends à chaque fois que tu respires
Comme un bout de tissu qui se déchire
Et ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord…
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L’instant d’après le vent se déchaîne
Les heures s’allongent comme des semaines
Tu te retrouves seule assise par terre
À bondir à chaque bruit de portière
Et ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord…
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Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant…
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La même nuit que la nuit d’avant
Les mêmes endroits deux fois trop grands
T’avances comme dans des couloirs
Tu t’arranges pour éviter les miroirs
Mais ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord…
Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant…personne…
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Faudrait que t’arrives à en parler au passé
Faudrait que t’arrives à ne plus penser à ça
Faudrait que tu l’oublies à longueur de journée
Dis-toi qu’il est de l’autre côté du pôle
Dis-toi surtout qu’il ne reviendra pas
Et ça fait marrer les oiseaux qui s’envolent
Les oiseaux qui s’envolent
Les oiseaux qui s’envolent
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Tu comptes les chances qu’il te reste
Un peu de son parfum sur ta veste
Tu avais dû confondre les lumières
D’une étoile et d’un réverbère
Mais ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord…
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Y a des couples qui se défont
Sur les lames de ton plafond
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant…personne
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Quelque chose vient de tomber
Sur les lames de ton plancher
C’est toujours le même film qui passe
T’es toute seule au fond de l’espace
T’as personne devant…personne…
Y a des couples qui se défont
C’est toujours le même film qui passe
Le même film qui passe
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Un chanteur que j’ai découvert et apprécié dès son premier album pour la qualité de ses textes, de ses thèmes et ses mélodies. Un artiste qui ne m’a jamais déçu tant côté artistique que côté humain.
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Je crois que c’est tout simplement un poète …
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Absolument d’accord avec toi : un poète et un humaniste au sens noble du terme.
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Oui 😊
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Une valeur sûre que Mr Cabrel. C’est toujours un plaisir que de l’entendre 😉
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Oui, un poète 😊
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Ouais c’est toujours le même film qui passe, mais dis-moi pourquoi la salle est toujours pleine de gens qui le revoient pour la énième fois ?
N-L – 30/06/17
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Les enfants regardent toujours en boucle les mêmes dessins animés, les mêmes films …. peut-être est-ce là l’explication ….
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Tu as raison, seulement l’explication c’est que cette habitude n’est pas venue intrinséquement d’eux. Elle est initiée par le système de lavage de cerveau (film de fiction, tueries, armes à feu, monstres…) qui remonte très très loin, avant l’image cinématographique et qui s’adapte à chaque époque – à cet égard l’école le cultive avec art – l’enfant reproduit ce qu’on lui donne. Hallloween est un superbe exemple. Le monde exploitant l’enfant-roi (la pub ne peut trouver meilleur vecteur) Les parents choient de jouets, au point qu’un bout de bois, des cailloux ne l’inspirent plus. Son imaginaire est inhibé à volonté. C’est une emprise qui formate et fera un adulte immature dans la majeure partie des cas. Voilà comment on tire les ficelles.
Jamais je n’ai pu refaire deux fois la même chose, je ne peux pas me recopier, il faut que je fasse un nouveau tableau, par là entend mon fonctionnement général. Ainsi je n’aime qu’en vivant D’où mon incapacité à me tenir hors du fond, allergique à retenir la forme comme telle.Cela s’appelle l’imposture. Je vis ce que je fais, je vis ce que je dis, je vis ce que je projette mon Idéelle. Ainsi seulement aujourd’hui est un BON JOUR !
C+B+C+B+C
N-L – 30/06/17
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Et pourtant rien ne tente plus un enfant que le vrai, le naturel, un morceau de bois le rend bien plus heureux qu’un Roi … l’Humanité n’est pourtant pas si éloignée qu’il n’y paraît du Vrai …
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Bien entendu qu’elle est là l’humanité. Rien ne peut ni ne pourra l’éliminer, ce pourquoi le système s’acharne tant à la foutre en l’air. L’enfant comme ce que tu dis et que ça existe (regardes-moi, bordel, crois-tu qu’ils ont pu gagner ?) Le seul effet tend à la raréfaction, là ils sont passés maîtres. La violence étant une des préférences- cachée- de l’homme, rien n’est plus facile que de dominer la masse. Le Vrai, garde aussi de sa réalité, parce qu’il est rare. Ce n’est pas un produit, c’est une vertu.
N-L
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