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Elle Attend – Jean Jacques Goldman
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Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement, elle attend
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Elle attend que l’horizon bouge
Elle attend que changent les gens
Elle attend comme un coup de foudre
Le règne des anges innocents
Inexorablement, elle attend
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Elle attend que la grande roue tourne
Tournent les aiguilles du temps
Elle attend sans se résoudre
En frottant ses couverts en argent
Inexorablement, elle attend
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Et elle regarde des images
Et lit des histoires d’avant
D’honneur et de grands équipages
Où les bons sont habillés de blanc
Et elle s’invente des voyages
Entre un fauteuil et un divan
D’eau de rose et de passion sage
Aussi purs que ces vieux romans
Aussi grands que celui qu’elle attend
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Je suis un inconditionnel de Jean Jacques Goldman que je considère comme un des meilleurs auteurs-compositeurs interprètes de ces 40 dernières années.
Un artiste dont les chansons, dont celle-ci, ont toujours un sens profond et parle de la situation de certaines personnes.
Je ne regrette qu’une chose : que Goldman ait arrêté d’enregistrer comme s’il avait totalement oublié ces millions de gens qui l’aiment et qui ont fait sa gloire et sa richesse.Un manque total de reconnaissance pour son public et une certaine ingratitude vis-à-vis de ceux qui attendent impatiemment son retour.
Cette chanson « Elle attend » raconte fort bien et décrit avec précision l’attitude de celles et ceux qui attendent quelque chose sans jamais agir, sans jamais chercher à provoquer la venue de ce qu’ils attendent.
Le portrait des gens qui sont avant tout des spectateurs passifs de leur vie mais ne savent pas en être les acteurs pour la faire changer.
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Je ne parlerais pas d’ingratitude, il nous laisse tellement de messages forts ….
Je pense que durer pour durer, ce serait ça l’ingratitude envers son public …. il faut juste savoir donner avec envie, c’est la seule vraie valeur du don.
Je crois à l’inverse de Toi qu’il a fait le bon choix, celui de l’honnêteté. Celui de ne pas profiter de son public.
Merci à Toi Yann, j’aime beaucoup nos échanges, ils sont l’essence même de ce que j’attendais en bloggant, des échanges enrichissants, constructifs, loin de ce que l’on trouve sur d’autres réseaux sociaux, qui eux nous tirent vers le bas … Encore Merci 🙏🏻
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Très beau titre de Goldman, mais, il y a un mais, faut-il mieux être spectateur de sa vie ou en être l’acteur ? 😉
Très bon dimanche ideelle !
🙂
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Très bonne question 😊 Acteur sans l’ombre d’une hésitation mais, parce que là aussi il y a un mais 😉, il faut aussi savoir être spectateur pour ne pas faire n’importe quoi … de temps à autre une (« méchante ») introspection est nécessaire ….
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« L’important n’est pas ce qu’on fait de nous,
mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu’on a fait de nous ».
Jean-Paul Sartre
Rien de nous peut être changé si nous ne nous asseyons pas devant notre scène pour regarder et comprendre notre théâtre. Alors nous pouvons entrer dans notre atelier pour refaire ce qui demande changement. Nous sommes donc spectateur et acteur.
N-L
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Voici une autre chanson que j’aime beaucoup , qui m’a beaucoup soulagé quand j’avais le plus grand chagrin de ma vie.
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
On oublie le visage et l’on oublie la voix
Le cœur quand ça bat plus c’est pas la peine’ d’aller
Chercher plus loin faut laisser faire et c’est très bien
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
L’autre qu’on adorait qu’on cherchait sous la pluie
L’autre qu’on devinait au détour d’un regard
Entre les mots entre les lignes et sous le fard
D’un serment maquillé qui s’en va faire sa nuit
Avec le temps tout s’évanouit
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
Même les plus chouettes souvenirs ça t’as un’ de ces gueules
A la Gal’rie je farfouille dans les rayons d’ la mort
Le samedi soir quand la tendresse s’en va tout’ seule
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
L’autre à qui l’on croyait pour un rhum’ pour un rien
L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l’on s’ traînait comme traînent les chiens
Avec le temps va tout va bien
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
On oublie les passions et l’on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard surtout ne prend pas froid
Avec le temps…
Avec le temps va tout s’en va
Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l’on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps … on n’aime plus.
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Une chanson vraiment magnifique, c’est vrai ! Merci Farid 😊
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Je lui souhaite de tout coeur la paix de l’âme ….magnifique chanson
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😊
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Pourquoi ne s’en vanterait-elle pas
de l’attendre
si aile sait la branche
de quel arbre
il est ?
N-L – 24/06/17
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Une femme m’attend
Une femme m’attend, elle contient tout, rien n’y manque;
Mais tout manquerait, si le sexe n’y était pas, et si pas la sève de l’homme qu’il faut.
Le sexe contient tout,
Corps, âmes, Idées, preuves, puretés, délicatesses, fins, diffusions,
Chants, commandements, santé, orgueil, le mystère de la maternité, le lait séminal,
Tous espoirs, bienfaisances, dispensations,
Toutes passions, amours, beautés, délices de la terre,
Tous gouvernements, juges, dieux, conducteurs de la terre,
C’est dans le sexe, comme autant de facultés du sexe, et toutes ses raisons d’être.
Sans douté, l’homme, tel que je l’aime, sait et avoue les délices de son sexe,
Sans doute, la femme, telle que je l’aime, sait et avoue les délices du sien.
Ainsi, je n’ai que faire des femmes insensibles,
Je veux aller avec celle qui m’attend, avec ces femmes qui ont le sang chaud et peuvent me faire face,
Je vois qu’elles me comprennent et ne se détournent pas.
Je vois qu’elles sont dignes de moi. C’est de ces femmes que je veux être le solide époux.
Elles ne sont pas moins que moi, en rien;
Elles ont la face tannée par les soleils radieux et les vents qui passent,
Leur chair a la vieille souplesse divine, le bon vieux ressort divin;
Elles savent nager, ramer, monter à cheval, lutter, chasser, courir, frapper, fuir et attaquer, résister, se défendre.
Elles sont extrêmes dans leur légitimité, – elles sont calmes, limpides, en parfaite possession d’elles-mêmes.
Je t’attire à moi, femme.
Je ne puis te laisser passer, je voudrais te faire un bien;
Je suis pour toi et tu es pour moi, non seulement pour l’amour de nous, mais pour l’amour d’autres encore,
En toi dorment de plus grands héros, de plus grands bardes.
Et ils refusent d’être éveillés par un autre homme que moi.
C’est moi, femme, je vois mon chemin;
Je suis austère, âpre, immense, inébranlable, mais je t’aime;
Allons, je ne te blesse pas plus qu’il ne te faut,
Je verse l’essence qui engendrera des garçons et des filles dignes de ces Etats-Unis; j’y vais d’un muscle rude et attentionné,
Et je m’enlace bien efficacement, et je n’écoute nulles supplications,
Et je ne puis me retirer avant d’avoir déposé ce qui s’est accumulé si longuement en moi.
A travers toi je lâche les fleuves endigués de mon être,
En toi je dépose un millier d’ans en avant,
Sur toi je greffe le plus cher de moi et de l’Amérique,
Les gouttes que je distille en toi grandiront en chaudes et puissantes filles, en artistes de demain, musiciens, bardes;
Les enfants que j’engendre en toi engendreront à leur tour,
Je demande que des hommes parfaits, des femmes parfaites sortent de mes frais amoureux;
Je les attends, qu’ils s’accouplent un jour avec d’autres, comme nous accouplons à cette heure,
Je compte sur les fruits de leurs arrosements jaillissants, comme je compte sur les fruits des arrosements jaillissants que je donne en cette heure.
Et je surveillerai les moissons d’amour, naissance, vie, mort, immortalité, que je sème en cette heure, si amoureusement.
Walt Whitman, Feuilles d’herbes (Traduction de Jules Laforgue)
Quelle autre réponse pourrais-je t’adresser pour se joindre aux niveaux élevés de ton attente ? Je ne vois que celle-i qui soit idoine, en osmose avec ce que tu tiens dedans ton creux : ta vibration intime.
C+B+C+B+C
N-L – 24/06/17
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Un texte tout en puissance !
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😊
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Un joyau de Walt, si vibrant, qu’à chaque syllabe l’attente devient rencontre !
N-L
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❤️
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Merci , j’aime beaucoup cette chanson !
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Elle est effectivement très belle, à tous les niveaux 😊
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Bonjour, très jolie chanson, j’aime beaucoup ce chanteur. bisous et bonne fin de journée MTH
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Tout comme moi 😊 Bisous Dame Marie 😘
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