Des plis de la robe bleue les lignes d’écriture sortent l’accent de la peau. Un SANS faute venu des hanches dans un trémolo de clarinette. Sans rien il est possible que tout arrive.
N-L – 13/04/17
Au début était le sans dans la veine, croisés. La veine quand ça n’a rien à voir aux peaux c’est sans rapport au ❤. Avec le tant tout comme anse, rien s’en va❤😍❤
De la boîte de cubes l’achoppement sans disparaître s’est mis en vacances. Mon vélo ceux qui me l’ont pris ont omis de néantiser son tracé. La flèche de la cathédrale est en tous points l’expression parlée de la cathédrale. Son âme, elle, tient toute entière dans le savoir du silence du tracé sur la planche au sol. Après le premier lit posé, sur les pierres les constructeurs ont ajouté des chants. On retient plus facilement l’aspect enluminant le sens d’un décor trompeur. Le Sans coule. Le joint demeure, visible de l’intérieur. Avec toujours.
Le paraître déplace plus souvent les panneaux indicateurs qu’il n’apporte le sûr chemin du Centre. Dès que les façades se cravatent de vitrines, l’étal bonimente. La cabane sur son sel navigue toutes ouïes ouvertes sur la crête de ma montagne.
Niala-Loisobleu – 13 Avril 2017
MOT A MOT 4
Les clés des voyants
Entre toutes les rêveries d’une certaine vie
un sophisme se devine qui toujours dure…
Albert Ayguesparse
A bouche perdue
Je voudrais te parler à bouche perdue
Comme on parle sans fin dans les rêves
Te parler des derniers jours à vivre
Dans la vérité tremblante de l’amour
Te parler de toi, de moi, toujours de toi
De ceux qui vont demeurer après nous
Qui ne connaîtront pas l’odeur de notre monde
Le labyrinthe de nos idées mêlées
Qui ne comprendront rien à nos songes
A nos frayeurs d’enfants égarés dans les guerres
Je voudrais te parler, ma bouche contre ta bouche
Non de ce qui survit ni de ce qui va mourir
Avec la nuit qui déjà commence en nous
De nos vieilles blessures ni de nos défaites
Mais des étés qui fleuriront nos derniers jours
J’ai tant de choses à te dire encore
Que ce ne serait pas assez long ce qui reste de mon âge
Pour raconter de notre amour les sortilèges
Je voudrais retrouver les mots de l’espoir ivre
Pour te parler de toi, de tes yeux, de tes lèvres
Et je ne trouve plus que les mots amers de la déroute
Je voudrais te parler, te parler, te parler
Albert Ayguesparse (Bruxelles, Belgique 1900-1996) – Les armes de la guérison (1973)
Ce n’est pas faux, mais souvent être réaliste c’est être triste …. je pense qu’il faut l’être pour écrire …. « le Bonheur n’est jamais très bavard, le gens heureux n’ont pas d’histoires » 😉 …. et, c’est vrai, un peu de tristesse laisse une grande place à l’Espoir ! 😘
C’est court mais si beau et parfois si vrai. Pourtant ce petit poème finit su une lueur d’espoir.
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L’étincelle de vie 😉
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Sauf absence de twoo,
Amour rime avec rien.
Ne pas vieillir mais naître à l’Autre, demeure alors,
Sauvegarde de la seule raison d’être fous
N-L – 13/04/17
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Des plis de la robe bleue les lignes d’écriture sortent l’accent de la peau. Un SANS faute venu des hanches dans un trémolo de clarinette. Sans rien il est possible que tout arrive.
N-L – 13/04/17
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Magnifique cette dernière phrase ! ❤️
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D’acrostiche en acrostiche … 😍
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Le sans fait avec
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😊
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Au début était le sans dans la veine, croisés. La veine quand ça n’a rien à voir aux peaux c’est sans rapport au ❤. Avec le tant tout comme anse, rien s’en va❤😍❤
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Mon Amour sur tout ne prend pas froid❤
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Du bleu ❤🌈❤
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SANS
De la boîte de cubes l’achoppement sans disparaître s’est mis en vacances. Mon vélo ceux qui me l’ont pris ont omis de néantiser son tracé. La flèche de la cathédrale est en tous points l’expression parlée de la cathédrale. Son âme, elle, tient toute entière dans le savoir du silence du tracé sur la planche au sol. Après le premier lit posé, sur les pierres les constructeurs ont ajouté des chants. On retient plus facilement l’aspect enluminant le sens d’un décor trompeur. Le Sans coule. Le joint demeure, visible de l’intérieur. Avec toujours.
Le paraître déplace plus souvent les panneaux indicateurs qu’il n’apporte le sûr chemin du Centre. Dès que les façades se cravatent de vitrines, l’étal bonimente. La cabane sur son sel navigue toutes ouïes ouvertes sur la crête de ma montagne.
Niala-Loisobleu – 13 Avril 2017
MOT A MOT 4
Les clés des voyants
Entre toutes les rêveries d’une certaine vie
un sophisme se devine qui toujours dure…
Albert Ayguesparse
A bouche perdue
Je voudrais te parler à bouche perdue
Comme on parle sans fin dans les rêves
Te parler des derniers jours à vivre
Dans la vérité tremblante de l’amour
Te parler de toi, de moi, toujours de toi
De ceux qui vont demeurer après nous
Qui ne connaîtront pas l’odeur de notre monde
Le labyrinthe de nos idées mêlées
Qui ne comprendront rien à nos songes
A nos frayeurs d’enfants égarés dans les guerres
Je voudrais te parler, ma bouche contre ta bouche
Non de ce qui survit ni de ce qui va mourir
Avec la nuit qui déjà commence en nous
De nos vieilles blessures ni de nos défaites
Mais des étés qui fleuriront nos derniers jours
J’ai tant de choses à te dire encore
Que ce ne serait pas assez long ce qui reste de mon âge
Pour raconter de notre amour les sortilèges
Je voudrais retrouver les mots de l’espoir ivre
Pour te parler de toi, de tes yeux, de tes lèvres
Et je ne trouve plus que les mots amers de la déroute
Je voudrais te parler, te parler, te parler
Albert Ayguesparse (Bruxelles, Belgique 1900-1996) – Les armes de la guérison (1973)
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C’est au début de ce jour que j’ai lu ton article …. en pleurant … une émotion indicible … ❤️
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Très beau ton article, j’ai beaucoup aimé. 😻
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Tu es adorable !!! Merci 🙏🏻❤️
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😊
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Dans son étau de chair, le SANS se serre et devient eau
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Tout à fait d’actualité 😊
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Merci pour ce beau texte
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Non, merci de m’avoir lue 🙏🏻
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Refuser de renoncer, c’est refuser de tuer l’enfant et les rêves en nous, notre meilleure part en somme 😉
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Oui, c’est totalement cela … ce serait renoncer à notre capacité d’émerveillement … notre baguette magique …. Merci beaucoup Marianne 🙏🏻
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Bonjour l’image est belle , le texte est beau mais un peu triste non? n’y a-t-il pourtant pas au fond de l’espoir? bisous et bonne journée MTH
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Ce n’est pas faux, mais souvent être réaliste c’est être triste …. je pense qu’il faut l’être pour écrire …. « le Bonheur n’est jamais très bavard, le gens heureux n’ont pas d’histoires » 😉 …. et, c’est vrai, un peu de tristesse laisse une grande place à l’Espoir ! 😘
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J’adore!!! 😍😍😍
👏👏👏
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Oh touchée, merci beaucoup Clem 🙏🏻❤️
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Merci a toi pour ces beaux partages 🙏
Passe une belle journee ☀
Bises
Clem 🐝
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😘
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