Sans (3)

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S A N S 
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S i les privations sont légions,

A bsence de Tout, du Toi, du Moi,

N ous ne vieillirons pas ensemble,

S ans pour autant renoncer ….
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*** Idéelle, le 12 avril 2017 ***
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28 réflexions sur “Sans (3)

  1. SANS

    De la boîte de cubes l’achoppement sans disparaître s’est mis en vacances. Mon vélo ceux qui me l’ont pris ont omis de néantiser son tracé. La flèche de la cathédrale est en tous points l’expression parlée de la cathédrale. Son âme, elle, tient toute entière dans le savoir du silence du tracé sur la planche au sol. Après le premier lit posé, sur les pierres les constructeurs ont ajouté des chants. On retient plus facilement l’aspect enluminant le sens d’un décor trompeur. Le Sans coule. Le joint demeure, visible de l’intérieur. Avec toujours.

    Le paraître déplace plus souvent les panneaux indicateurs qu’il n’apporte le sûr chemin du Centre. Dès que les façades se cravatent de vitrines, l’étal bonimente. La cabane sur son sel navigue toutes ouïes ouvertes sur la crête de ma montagne.

    Niala-Loisobleu – 13 Avril 2017
    MOT A MOT 4

    Les clés des voyants

    Entre toutes les rêveries d’une certaine vie
    un sophisme se devine qui toujours dure…

    Albert Ayguesparse

    A bouche perdue

    Je voudrais te parler à bouche perdue
    Comme on parle sans fin dans les rêves
    Te parler des derniers jours à vivre
    Dans la vérité tremblante de l’amour
    Te parler de toi, de moi, toujours de toi
    De ceux qui vont demeurer après nous
    Qui ne connaîtront pas l’odeur de notre monde
    Le labyrinthe de nos idées mêlées
    Qui ne comprendront rien à nos songes
    A nos frayeurs d’enfants égarés dans les guerres
    Je voudrais te parler, ma bouche contre ta bouche
    Non de ce qui survit ni de ce qui va mourir
    Avec la nuit qui déjà commence en nous
    De nos vieilles blessures ni de nos défaites
    Mais des étés qui fleuriront nos derniers jours
    J’ai tant de choses à te dire encore
    Que ce ne serait pas assez long ce qui reste de mon âge
    Pour raconter de notre amour les sortilèges
    Je voudrais retrouver les mots de l’espoir ivre
    Pour te parler de toi, de tes yeux, de tes lèvres
    Et je ne trouve plus que les mots amers de la déroute
    Je voudrais te parler, te parler, te parler

    Albert Ayguesparse (Bruxelles, Belgique 1900-1996) – Les armes de la guérison (1973)

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    • Ce n’est pas faux, mais souvent être réaliste c’est être triste …. je pense qu’il faut l’être pour écrire …. « le Bonheur n’est jamais très bavard, le gens heureux n’ont pas d’histoires » 😉 …. et, c’est vrai, un peu de tristesse laisse une grande place à l’Espoir ! 😘

      Aimé par 1 personne

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