10 réflexions sur “Ses toujours”

  3. Le petit poussait…et mangea l’ogre: c’est ma version mais…pas très éloignée de la réelle:
    « On ne s’afflige point d’avoir beaucoup d’enfants,
    Quand ils sont tous beaux, bien faits et bien grands,
    Et d’un extérieur qui brille ;
    Mais si l’un d’eux est faible ou ne dit mot,
    On le méprise, on le raille, on le pille ;
    Quelquefois cependant c’est ce petit marmot
    Qui fera le bonheur de toute la famille. »
    Bisou Idéelle.

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  4. A RIEN TE DEVIER

    Je n’étais hier qu’à te vouloir aujourd’hui
    je compris alors que mes demains n’y suffiraient pas
    aussi ne sachant pas quoi mettre
    je t’ai demandé de me nouer en allée du Luxembourg
    un retour par les quais
    de la barbe à papa en peint d’épices dans ton rond de serviette
    J’aurais pu en garder l’explication de tous ces maux que tu as lu à l’envers
    nous serions alors demeurés dans un dialogue en porte-feuille
    le saut en équilibre au fait de la porte
    c’est malin quelque chose de nous serait mort tout seul
    au milieu d’embouteillages de mots ne servant à rien
    Chut
    laisse-moi te regarder dedans
    il fait froid au bord de certaines larmes
    être heureux c’est court comme je t’aime
    ne m’empêche pas de le redire à coincer la sortie
    Mon cheval ne porte plus que ton écharpe
    rien ne l’arrêtant plus de rétrécir l’espace où tes cheveux tendent sa crinière
    ton souffle en amazone
    pour que tes seins se balancent aux fontes
    Hier n’est pas sorti du fenil
    tout à l’heure j’ai trouvé tes lèvres en mangeoire
    dans le ciel il n’y avait aucun couvert
    je t’ai mangé avec mes doigts…
     
    Niala-Loisobleu
    2 Décembre 2014

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