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A Mademoiselle
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Oui, femmes, quoi qu’on puisse dire,
Vous avez le fatal pouvoir
De nous jeter par un sourire
Dans l’ivresse ou le désespoir.
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Oui, deux mots, le silence même,
Un regard distrait ou moqueur,
Peuvent donner à qui vous aime
Un coup de poignard dans le coeur.
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Oui, votre orgueil doit être immense,
Car, grâce à notre lâcheté,
Rien n’égale votre puissance,
Sinon votre fragilité.
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Mais toute puissance sur terre
Meurt quand l’abus en est trop grand,
Et qui sait souffrir et se taire
S’éloigne de vous en pleurant.
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Quel que soit le mal qu’il endure,
Son triste rôle est le plus beau.
J’aime encor mieux notre torture
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❤ Alfred de Musset ❤
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Merci pour ce beau poème, cette belle image et l’apothéose avec la chanson de Barbara. 🙂 J’ai passé un excellent moment ! 🙂
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Merci beaucoup, pour votre passage et votre charmant commentaire 🙏🏻
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Ah enfin un air de vérité hi hi! Les femmes sont vraiment trop cruelles…et en plus elles s’en balancent!
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Ton commentaire m’a fait penser à la chanson de Barbara :
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j’aime beaucoup ce poete c’est un de mes préférés..le romantisme demeure malgré tout.bonne nuit;)
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Il faut continuer à le faire vivre, ce romantisme, le transmettre en héritage, comme le plus merveilleux des Trésors …
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Superbe l’image! bisous MTH
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Merci MArie 😊 Douce soirée …
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joli poème et belle photo avec cette jeune fille sur cette ancienne balançoire….bonne semaine…Bises
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Merci Georges, bonne et douce soirée 😊
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Le blason de la rose
(A Mlle Rose de la Taille, sa cousine)
Aux uns plaît l’azur d’une fleur
Aux autres une autre couleur :
L’un du lis, de la violette,
L’autre blasonne de l’oeillet
Les beautés ou d’autre fleurette
L’odeur ou le teint vermeillet :
A moi sur toute fleur déclose
Plaît l’odeur de la belle rose.
J’aime à chanter de cette fleur
Le teint vermeil et la valeur,
Dont Vénus se pare et l’aurore,
De cette fleur qui a le nom
D’une que j’aime et que j’honore,
Et dont l’honneur ne sent moins bon :
J’aime sur toute fleur déclose
A chanter l’honneur de la rose.
La rose est des fleurs tout l’honneur,
Qui en grâce et divine odeur
Toutes les belles fleurs surpasse,
Et qui ne doit au soir flétrir
Comme une autre fleur qui se passe,
Mais en honneur toujours fleurir :
J’aime sur toute fleur déclose
A chanter l’honneur de la rose.
Elle ne défend à aucun
Ni sa vue ni son parfum,
Mais si de façon indiscrète
On la voulait prendre ou toucher,
C’est lors que sa pointure aigrette
Montre qu’on n’en doit approcher :
J’aime sur toute fleur déclose
A chanter l’honneur de la rose.
Jean de la Taille
A chaque hune son ô d’heur, à c’t’heurt…
N-L – 13/03/17
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Merci ❤
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D’un mal interne à vue, l’oeil s’approche du né ❤
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❤ ❤ ❤
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