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Je vous souhaite Ă Tous un excellent week-end, et je vous laisse une petite citation pour l’accompagner đ
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âLa vocation de l’homme est de prendre racine comme le chĂȘne et non de voltiger comme le papillon.â
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â€ïž Emile Baas â€ïž
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D’abord, comme le fruit du chĂȘne tu prendras racine, du tronc fera ta vie, des branches ta famille, des feuilles les annĂ©es parcourues et parvenu Ă la cime, de guerre lasse, retourneras vivre indĂ©finiment dans tes racines.
Quant aux papillons, Ă©vite de t’attacher Ă leur prĂ©sence, ils ne sont que de passage !
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C’est exactement le sens de la Vie … đ
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Wow amazing photo
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đ Have a nice day
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Same to you buddy
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đ
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Magnifiques papillons…
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â€ïž
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Moi, zaime bien les papillons!…pardon…
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Id’aime đ
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belle citation et photo…bon week-end
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Merci Georges đ
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Et pourquoi pas un papillon, aprĂšs tout, quand on choisit de s’appeler « IdĂ©elle » ?
Le mot m’a frappĂ©, car il dĂ©signe cet espace immatĂ©riel du sens, lequel n’est ni dans la chose, ni mĂȘme dans le signe. Pas trĂšs enracinĂ©, mais c’est pour la bonne cause…
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Un message tel que je l’attendais !! En effet, mon choix se porte sur le papillon, une IdĂ©elle, Ă©prise de LibertĂ© ne saurait ĂȘtre autre ! Grand merci pour votre visite ! đ
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A reblogué ceci sur O LADO ESCURO DA LUA.
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Merci đ
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Les Papillons
De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu’aimez-vous mieux ? – Moi, les roses ;
– Moi, l’aspect d’un beau prĂ© vert ;
– Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
– Moi, le rossignol qui chante ;
– Et moi, les beaux papillons !
Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l’on cueille en un rĂ©seau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l’oiseau !…
Quand revient l’Ă©tĂ© superbe,
Je m’en vais au bois tout seul :
Je m’Ă©tends dans la grande herbe,
Perdu dans ce vert linceul.
Sur ma tĂȘte renversĂ©e,
LĂ , chacun d’eux Ă son tour,
Passe comme une pensée
De poĂ©sie ou d’amour !
Voici le papillon ‘faune’
Noir et jaune ;
Voici le ‘mars’ azurĂ©,
Agitant des Ă©tincelles
Sur ses ailes
D’un velours riche et moirĂ©.
Voici le ‘vulcain’ rapide,
Qui vole comme un oiseau :
Son aile noire et splendide
Porte un grand ruban ponceau.
Dieux ! le ‘soufrĂ©’, dans l’espace,
Comme un Ă©clair a relui…
Mais le joyeux ‘nacrĂ©’ passe,
Et je ne vois plus que lui !
II
Comme un Ă©ventail de soie,
Il déploie
Son manteau semĂ© d’argent ;
Et sa robe bigarrée
Est dorée
D’un or verdĂątre et changeant.
Voici le ‘machaon-zĂšbre’,
De fauve et de noir rayé ;
Le ‘deuil’, en habit funĂšbre,
Et le ‘miroir’ bleu striĂ© ;
Voici l »argus’, feuille-morte,
Le ‘morio’, le ‘grand-bleu’,
Et le ‘paon-de-jour’ qui porte
Sur chaque aile un oeil de feu !
Mais le soir brunit nos plaines ;
Les ‘phalĂšnes’
Prennent leur essor bruyant,
Et les ‘sphinx’ aux couleurs sombres,
Dans les ombres
Voltigent en tournoyant.
C’est le ‘grand-paon’ Ă l’oeil rose
Dessiné sur un fond gris,
Qui ne vole qu’Ă nuit close,
Comme les chauves-souris ;
Le ‘bombice’ du troĂ«ne,
Rayé de jaune et de vent,
Et le ‘papillon du chĂȘne’
Qui ne meurt pas en hiver !…
Voici le ‘sphinx’ Ă la tĂȘte
De squelette,
Peinte en blanc sur un fond noir,
Que le villageois redoute,
Sur sa route,
De voir voltiger le soir.
Je hais aussi les ‘phalĂšnes’,
Sombres hĂŽtes de la nuit,
Qui voltigent dans nos plaines
De sept heures Ă minuit ;
Mais vous, papillons que j’aime,
LĂ©gers papillons de jour,
Tout en vous est un emblĂšme
De poĂ©sie et d’amour !
III
Malheur, papillons que j’aime,
Doux emblĂšme,
A vous pour votre beautĂ© !…
Un doigt, de votre corsage,
Au passage,
Froisse, hĂ©las ! le veloutĂ© !…
Une toute jeune fille
Au coeur tendre, au doux souris,
Perçant vos coeurs d’une aiguille,
Vous contemple, l’oeil surpris :
Et vos pattes sont coupées
Par l’ongle blanc qui les mord,
Et vos antennes crispées
Dans les douleurs de la mort !…
GĂ©rard de Nerval
Il y a l’effet pas pillons qui, s’adressant Ă l’homme, est bien, Ă sa peu noble et laide image, et la beautĂ© du papillon qui en regard de l’homme est son exacr contraire…
N-L – 07/01/17
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Merci đ
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Merci Monsieur L’oiseau pour ce poĂšme qui me rappelle une bonne note en rĂ©citation.
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» Bienheureux celui qui vole avec la libertĂ© du papillon sans oublier les valeurs qui lui servent de racines le rendant fort comme un chĂȘne. » de RollandJr St-Gelais
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Un grand merci pour tes mots que je dĂ©couvre Ă l’instant đ
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Tout le plaisir est pour moi chĂšre amie.
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