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Mon enfance captive a vécu dans des pierres,
Dans la ville où sans fin, vomissant le charbon,
L’usine en feu dévore un peuple moribond.
Et pour voir des jardins je fermais les paupières…
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J’ai grandi ; j’ai rêvé d’orient, de lumières,
De rivages de fleurs où l’air tiède sent bon,
De cités aux noms d’or, et, seigneur vagabond,
De pavés florentins où traîner des rapières.
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Puis je pris en dégoût le carton du décor
Et maintenant, j’entends en moi l’âme du nord
Qui chante, et chaque jour j’aime d’un coeur plus fort
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Ton air de sainte femme, ô ma terre de Flandre,
Ton peuple grave et droit, ennemi de l’esclandre,
Ta douceur de misère où le coeur se sent prendre,
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Tes marais, tes prés verts où rouissent les lins,
Tes bateaux, ton ciel gris où tournent les moulins,
Et cette veuve en noir avec ses orphelins…
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❤️ Albert Samain ❤️
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Que ce temps devait être dur aux plus miséreux.
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Oui, une « autre vie » pour ceux qui ne connaissent pas … moi la première 😊 Bon Dimanche Roberte !
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Merci ☺️
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La première strophe et donne un éclairage bouleversant à la très belle photo. Idelle merci !
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Merci beaucoup, je tente, autant que possible, de marier au mieux l’image et les mots 😊❤️
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Forcément…je partage sur mon fb, il ne manque que Pierre pour le chanter…
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Merci beaucoup Pat … et qui te dit qu’il ne sera pas là, au rendez-vous ? 😉
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Merci 😊
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Où le noir montre sa blancheur…
Virginale reconnaissance de l’heure exacte
au démenti des hors loges parlantes
Tu vogues clair
en obscur…
N-L
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❤️
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Regardant toutes ces têtes que les nuages laissaient glisser au-dessus de la mienne, mon dos tira juste le sourire qu’il fallait trouver. L’herbe changea de moelleux, les douleurs se sentirent mal à l’aise. Est-ce qu’un mal de do pourrait faire que le la ne soit pas juste ? Ridicule. L’apparence a parfois besoin de se faire discrète. Ce monde est trop bavard pour rien.
Et descendant, une ficelle me monta jusqu4aux couleurs du cerf-volant. La plage transparaissait sous l’ô claire.
N-L
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