FACE A LA FOLIE DES HOMMES
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Muette,
Sourde,
Aveugle
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Je voudrais l’être,
Face à la Folie des Hommes …
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Rebelle,
Guerrière,
Vengeresse
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Je pourrais l’être,
Face à la Folie des Hommes …
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Harpie,
Méchante,
Intolérante,
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Je me perdrai
Face à la Folie des Hommes
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Naïveté,
Innocence,
Tolérance
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J’aspirerai sans cesse à Vous sauver
Face à la Folie des Hommes.
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*** Idéelle, 18 novembre 2015 ***
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Miroir, mon beau miroir, dis-moi qui est la plus belle!…et chacun de repartir rassuré de ce que l’image lui renvoyait…
Passion et raison font de nous des êtres à multifacettes et c’est pour cela que nous nous aimons jusqu’à la haine, jusqu’à la mort. Et ton joli poème montre, je crois, qu’en s’affrontant soi-même on relève le plus important défi.
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… Oui, tout à fait ! Savoir s’affronter soi-même c’est être capable d’affronter le reste, sans fuir, et accepter le doute, accepter d’être « faillible » …
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PARIS MA BLEUE
Elle tourne au coin de mon enfance, ronde comme un jardin d’enfants qui conte in. Si tant que je suis d’venu un homme entre ses cuisses sans m’en plaindre. Et ça compte en tant que souvenir. Souvenir. Je pourrais haïr, c’est tellement facile. Vieillir ça aide à détester parait-il, ben j’ai loupé quelque chose au film. J’garde la peinture fraîche, le ban j’reste à distance. Paris ma Bleue. Tant de fracas, de bruits de bottes, de peur des trains qui aux chevaux de marchandises choisissaient l’étoile de David. La faim de vivre, la faim des tickets, la faim d’y être libre. Les attentats coloniaux, mur de Berlin, chars de Budapest, peine de mort, ivg, ô ma Femme…Personne ne me l’a fait comprendre aussi bien que tu me l’as expliqué mon Paname.
T’as changé, oui, mais pas pour moi, c’est normal de donner aux autres de quoi se construire leur image. Seulement faut pas décrocher la Lumière, ça c’est Paris. Pas besoin qu’une miss tain guette l’occase d’y dévisser la Bastoche. Le tant ça doit pas passer. C’est en dehors des pendules, c’est perpétuel. Un parisien c’est d’abord le mélange des provinces y compris les celles d’Outremer. C’est aussi la gare centrale de tous les exils. Mais c’est pas le terminus d’un rêve de vie dans un homme-pétard défoncé à l’intox religieuse. Paris faut savoir que ça barricade, que ça terrasse pour remettre les chaises aux marbres des tables rondes à trinquer la fraternité.
Paris ma Bleue, vois rouge que dans un vert. Mets-toi debout pour relever le conteur sur ta Seine, ne tombe pas dans le piège de la haine.
Niala-Loisobleu
18 Novembre 2015
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Entendre la couleur de peau comme je me trempe les pinceaux à la source de l’inspiration…
T’ai-je dit combien merci❤️❤️❤️
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❤️❤️❤️
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Moi le Fou, comme je te comprends, car cette démence là est à proscrire, vu ce qu’elle est hélas, pas folle du tout dans son intention…
N-L
18 Novembre 2015
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Non, hélas …
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Et lasse elle nous montra un trou de clairière, que de grosses pierres protégeaient du regard malveillant…nous en étions si près que nous nous laissâmes prendre par son étreinte…
N-L18 Novembre 2015
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