André Frossard » Notre fragilité est ce qui nous rend unique » ❤️ André Frossard ❤️ Partager :TweetE-mailPartager sur TumblrPocketTelegramWhatsAppWordPress:J’aime chargement… Articles similaires
La nuée de feuilles Il est une fragilité qui brave le temps. Longtemps la nuée verte est restée suspendue au-dessus de la terre, où s’en est-elle allée ? À chaque printemps, elle reprend son vol, emplit l’espace qui lui appartient entre le sol et le ciel. Dirigée par le vent, éprouvée par la pluie, soulevée par la lumière, elle revient toujours et reste bien des années. Chaque fois, aux lumières de l’automne, on entend sa plainte : je tombe, pourquoi moi ? Mais, plus forte est la voix accordée à celle des poètes : il me faut tomber, oui, et pourquoi pas moi ? Que vienne l’hiver, au ciel rampent des branchages tordus sans que change l’espace végétal créé, sans peut-être prendre conscience de leurs voisins, fruit pourtant d’une même poussée. Entre le sol et le ciel, indéchirable sous la scie du jardinier, inaccessible à la hache du bûcheron, la loi demeure : il est une fragilité qui brave le temps. Oskar Loerke Ô sensibilité comme tu sang bon !!! Niala-Loisobleu 20 Septembre 2015 J’aimeAimé par 1 personne Réponse
…je pense chaque fois aussi: Où est-ce qu’elle trouve ces images tellement beaux? 🙂 Une harmonie parfaite entre mots et images toujours. J’aime les blogs comme ca. Complimenti!! J’aimeAimé par 1 personne
A reblogué ceci sur Zeffiretta.
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La nuée de feuilles
Il est une fragilité qui brave le temps.
Longtemps la nuée verte est restée suspendue au-dessus de la terre,
où s’en est-elle allée ?
À chaque printemps, elle reprend son vol,
emplit l’espace qui lui appartient
entre le sol et le ciel.
Dirigée par le vent,
éprouvée par la pluie,
soulevée par la lumière,
elle revient toujours
et reste bien des années.
Chaque fois, aux lumières de l’automne,
on entend sa plainte : je tombe, pourquoi moi ?
Mais, plus forte est la voix accordée à celle des poètes :
il me faut tomber, oui, et pourquoi pas moi ?
Que vienne l’hiver,
au ciel rampent des branchages tordus
sans que change l’espace végétal créé,
sans peut-être prendre conscience de leurs voisins,
fruit pourtant d’une même poussée.
Entre le sol et le ciel,
indéchirable sous la scie du jardinier,
inaccessible à la hache du bûcheron,
la loi demeure :
il est une fragilité qui brave le temps.
Oskar Loerke
Ô sensibilité comme tu sang bon !!!
Niala-Loisobleu
20 Septembre 2015
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Pourrais-je reblogger?
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Ouiiiii 😉
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…je pense chaque fois aussi: Où est-ce qu’elle trouve ces images tellement beaux? 🙂 Une harmonie parfaite entre mots et images toujours. J’aime les blogs comme ca. Complimenti!!
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Merci beaucoup Zeffiretta ❤️ Vous être adorable 💕
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